Assemblée générale extraordinaire


Beau succès pour cette assemblée.

Plus de 300 membres de la SPV ont répondu à l'appel du comité. La position finale sur les négociations de l'application aux enseignants de la Loi sur personnel était notamment au programme.

Les résultats obtenus par les négociateurs ont été plébiscités...


Le mercredi 12 février 2003, plus de 300 membres de la SPV, réunis en assemblée générale extraordinaire à Lausanne, ont donné décharge au comité cantonal du travail accompli dans le cadre de la 2ème phase de négociation de l'application au secteur de l'enseignement de la Loi sur le personnel de l'Etat de Vaud. Cette négociation a été menée entre les associations et les représentants du Conseil d'Etat, Mme A.-C. Lyon et M. P. Broulis durant l'automne dernier, et aboutie à la mi-décembre 2002.



Après avoir salué la mémoire de M. André Rochat, membre d'honneur de la SPV, récemment décédé, l'assemblée, en présence de délégués de la direction du Syndicat des enseignants romands (SER), a soutenu à l'unanimité le paquet final acquis au terme de ce « round » de négociations qui portait notamment sur: les nouvelles conditions et modalités d'engagement, la définition 'des' temps de travail des enseignants, les dossiers personnels, la formation continue, les congés, ainsi que le rôle des commissions du personnel et de associations dans les établissements scolaires.



En ce qui concerne l'entretien d'appréciation, l'assemblée, après un débat nourri, a clairement refusé qu'une nouvelle hiérarchie s'installe dans les établissements. Elle s'oppose massivement au fait que les doyens prennent, dans ce cadre, part à l'évaluation du travail de leurs collègues.



Considérant que des avancées substantielles ont pu être obtenues par les négociateurs, l'assemblée a chargé le comité cantonal d'agir auprès des députés du Grand Conseil, afin que ces acquis puissent être préservés lors des prochains débats qui conduiront aux modifications légales y relatives.



A l'heure où se profile le débat parlementaire sur le postulat du député Pierre-Yves Rapaz qui propose de relever à 28 périodes d'enseignement hebdomadaire l'ensemble des enseignants de l'école obligatoire, l'assemblée a confirmé la position de la SPV sur cette question et pose comme revendication: 25 périodes hebdomadaires pour tous et revalorisation salariale des maîtresses et maîtres brevetés.


De plus, cette action doit être menée conjointement avec les autres syndicats et associations d'enseignants vaudois !



Après avoir été informée, par le secrétaire général Jean Marc Haller, des modalités de mise en place des congés sabbatiques et des décharges en fin de carrière, obtenus par la SPV dans l'accord du 10 avril 2001, l'assemblée a débattu de l'opportunité d'apporter son soutien à la position de la Cheffe du DFJ dans le cadre de l'actuel débat parlementaire autour du report de l'initiative du parti libéral dite : « des notes, pour une école transparente ».



A une très forte majorité, l'assemblée a fait sienne l'argumentaire du DFJ et a estimé qu'en l'état, ouvrir ce débat, alors qu'aucun bilan final de la mise en oeuvre d'EVM n'est publié, comportait le risque d'emporter - au-delà de la question de l'évaluation et de sa transmission aux parents - bien d'autres acquis plus signifiants de la réforme.


L'assemblée a donc soutenu le report du vote à l'automne 2004, tel que proposé par Mme Anne Catherine Lyon, et a invité les députés vaudois à se rallier à cette solution que la SPV estime raisonnable.