Négociations: fin du round!


Les négociations des aménagements de la Loi scolaire ont pris fin le mercredi 11 décembre à minuit (!), par la déclaration du Conseil d'Etat qu'il ne pouvait plus rien concéder.

En février 2003, une assemblée générale de la SPV établira le bilan et arrêtera sa position.


En février 2002, et dans le contexte de l’élaboration de la nouvelle Loi sur le personnel, le DFJ présentait une plateforme de négociations autour des spécificités liées aux enseignant-es. La position de l’Etat, très dure, se fracassa contre l’inadéquation de représentation : seul le DFJ était présent et Mme Jeanprêtre peinait à clarifier sa position, louvoyant entre des vues personnelles et son statut de membre du gouvernement.


Les changements intervenus suite aux élections de mars ont permis de relancer cette négociation en l’appuyant sur une délégation politique claire composée de M. P.Broulis et Mme A.-C. Lyon.


Ainsi, en septembre 2002, après s’être mis d’accord sur un nouveau périmètre, les associations/syndicats de l’enseignement et le Conseil d’Etat pouvaient démarrer un nouveau round de négociations.


Le échos, issus de ces négociations ont très vite agité les salles des maîtres. La question du temps de travail et, plus particulièrement, le sort fait aux vacances scolaires, à la formation continue, ainsi que les inquiétudes liées au dossier personnel et à l’entretien d’appréciation se sont révélées extrêmement sensibles. A un point tel, que les concessions faites par les associations se sont vite fracassées contre une base très fortement raidie.



Après plus de trente heures de débats, le mercredi 11 décembre 2002, à minuit (!), le Conseil d’Etat annonçait qu’il ne pouvait plus rien concéder et dès lors arrêtait sa position.



Les représentants de la SPV ont toujours clairement fait savoir qu’en dernière extrémité, ils en référeraient à leur base.


Celle-ci aura l'occasion de se prononcer en assemblée générale extraordinaire au début de février 2003.



Tout prochainement, on trouvera, sur le site SPV, les positions respectives de l'Etat et des associations; ainsi que le résultat final, tel qu'arrêté le 11 décembre 2002.