Il y a une année, un collectif lançait une pétition qui demandait plus de moyens pour les classes de 1-2P. Après des mois de procédure parlementaire, le Grand Conseil l’a finalement balayée, blessant au passage les enseignant–s, les élèves et leurs parents, par certains propos irrespectueux, traitant notamment certains élèves de « crapauds ». Convaincu que les problèmes ne disparaissent pas avec le classement d’une pétition, la SPV, l’AVEP1 et les autres syndicats ont appelé à une journée d’actions.

Ce 16 juin, la couleur verte, en signe de ralliement et de respect envers ces « crapauds », était prédominante dans ce rassemblement. Les plus de 600 professionnel-le-s réuni-e-s devant le DEF,  ont arboré des banderoles avec des situations vécues dans les classes. Ces témoignages, diffusés également sur les réseaux sociaux, ont eu pour but d’exposer la situation grave et urgente des classes 1-2P. Sous une pluie de crapauds en origami, le personnel enseignant présent a déposé une lettre ouverte, adressée au Chef du Département Frédéric Borloz, afin de réitérer le besoin urgent de moyens supplémentaires.

Les coassements de ce lundi 16 juin marque un tournant dans la mobilisation. Les enseignant·es 1-2P ne sont plus seul-e-s, c’est toutes les actrices et tous les acteurs de l’école qui ont rejoint le mouvement. L’entrée en scolarité doit devenir une priorité avec des ressources adaptées à la réalité des classes.