En effet, le Conseil d’État a décidé d’une ponction de 0,7% sur les salaires bruts de tous employé·es de l’Etat dès la classe salariale 6. Cela signifie que les collègues proche de la retraite (à l’échelon 26) auront une perte annuelle nette d’environ 800 CHF pour la classe 9. A cela s’ajoute la non-indexation pour l’année 2026.

De plus, les enseignant·es (et seulement elles et eux) vont devoir passer à la caisse une deuxième fois. Spécifiquement celles et ceux qui sont proches de la retraite perdront les périodes de décharge de fin de carrière. Oui, cette catégorie qui a déjà dû payer pour Orchidée, qui a été perdante avec DECFO, qui a subi le passage de 35 à 38 ans de cotisation à la CPEV devra encore participer à l’effort. En effet, le Conseil d’État a proposé de supprimer les décharges de fin de carrière. Non, ces dernières ne sont pas un cadeau ou un privilège pour les enseignant·es. Cette mesure n’est qu’une compensation de l’introduction de la LPers. Pour compenser notamment la baisse du temps de travail hebdomadaire (42h30 à 41h30) pour tous les employé·es de l’État, il a négocié des compensations pour le corps enseignant dont ces périodes de décharge de fin de carrière.

Cette suppression est une hérésie, car le Conseil d’État, lui-même, considère « […] que le système d’octroi de décharges de fin de carrière offre la possibilité d’une transition adéquate vers la retraite. Cette transition permet non seulement de gérer l’aspect organisationnel du remplacement mais favorise aussi une discussion entre le personnel enseignant et sa direction d’établissement pour préparer au mieux la retraite. »

Pour toutes ces raisons, le Comité cantonal de la SPV vous invite à participer massivement à la mobilisation unitaire du jeudi 2 octobre : rassemblement à 18h00 (Montbenon), puis départ de la manifestation à 18h30 en direction du Château cantonal.