[DIRECT] Plus de 1’800 grévistes déjà annoncé-e-s pour la mobilisation du 25-26 novembre.
Pour la manifestation du 26 novembre, rendez-vous à 17h30 à Montbenon (départ de la manifestation à 18h00).
À ce jour, le Conseil d’État n’a pas proposé de dates pour ouvrir de véritables négociations. Pire encore, il campe sur sa position qui a amené l’organe de conciliation à délivrer un acte de non-conciliation en expliquant notamment qu’il a fait un geste de mansuétude en passant la contribution de « solidarité » de 0,8% à 0,7%.
La Commission des finances finalise actuellement ses travaux sur le budget 2026 de l’Etat de Vaud. Ce dernier sera débattu par le Grand Conseil dès le 2 décembre. Il conviendra alors de faire pression sur les débats parlementaires en poursuivant notre mobilisation à cette occasion.
Pour la SPV, il est primordial de maintenir et renforcer le mouvement avant cette échéance.
La SPV appelle donc à suivre l’appel des trois faîtières et associations syndicales pour poursuivre la mobilisation les 25 et 26 novembre.
La grève du 26 novembre et sa manifestation prévue en fin d’après-midi seront sans aucun doute déterminantes pour la suite du mouvement. Si un choix devait être fait dans votre établissement/collège, c’est cette date qu’il convient de prioriser, notamment en assurant une présence au moins aussi importante à cette nouvelle manifestation.
Calculateur de perte salariale
Nous vous remercions de compléter le formulaire ci-dessous pour nous annoncer les actions prévues dans chaque établissement ou bâtiment pour les deux journées de mobilisation des 25 et 26 novembre.
GREVE : MODE D’EMPLOI
1. Licité de la grève
Dans le secteur public, pour qu’une grève soit licite, il convient qu’un acte de non-conciliation soit délivré par l’Organe de conciliation. L’appel à la grève doit être effectué par une faîtière syndicale reconnue (FSF, SUD, SSP). Pour rappel, la SPV est membre de la FSF.
Pour le secteur parapublic, d’autres règles s’appliquent. Les syndicats ont écrit à l’AVOP, organisation patronale de ce secteur, pour garantir l’absence de sanction contre les grévistes (lire le courrier).
2. Organisation
Il est conseillé de se réunir en assemblées d’établissement pour discuter de l’organisation de la grève. Un comité de grève peut aussi être désigné. Il est essentiel d’annoncer les actions prévues à la SPV pour chaque établissement. Nous publierons notamment une carte de la mobilisation.
Il convient de préciser que l’information aux parents sur la grève est de la responsabilité de la direction. Les enseignant-e-s ne peuvent écrire directement aux parents à ce propos.
Les grévistes n’ont aucune obligation de se rendre dans leur établissement scolaire pendant la période de grève.
3. Durée de la grève
Les collègues mobilisé-e-s décident librement de la durée de la grève pendant la période d’appel à la grève d’une ou plusieurs faîtières. L’arrêt de travail peut donc également être de courte durée, par exemple une période ou une demi-journée. La direction n’a pas à se prononcer sur ce point ou imposer une durée spécifique de la mobilisation.
Une prolongation de récréation, par exemple, sera également être considérée comme un arrêt de travail non payé. Les rapports de travail étant suspendu pendant la période grévée, la surveillance de cette récréation prolongée devra être assumée par des non-grévistes.
4. Annonce au supérieur hiérarchique
Les grévistes doivent impérativement annoncer le nombre de périodes de grève au plus tard 48 heures après la fin du mouvement. Il est aussi possible, pour les personnes sans enseignement pendant la mobilisation, d’annoncer une grève de solidarité de 0 période.
5. Retenue salariale
La retenue de grève par période, calculée uniquement sur le temps d’enseignement, se monte approximativement :
- pour un-e généralistes de 35 à 48.-
- pour un-e enseignant-e de discipline spéciale de 38 à 52.-
- pour un-e maître-ss-e de discipline académique ou enseignant-e spécialisé-e de 40.- à 60.-
Le Fonds de secours de la SPV peut rembourser, à la demande, tout ou partie des retenues de grève aux conditions suivantes :
- la SPV a appelé à la participation de cette grève ;
- le demandeur est membre actif de la SPV avant le début de la grève, il est à jour avec le paiement de ses cotisations ;
- le demandeur s’engage à ne pas démissionner de la SPV (sous réserve de départ à la retraite) dans un délai minimum d’un an ;
- à l’émission du bulletin de salaire concerné par les retenues, soit le 18 décembre, la SPV enverra une newsletter à ses membres pour effectuer cette demande (merci de communiquer préalablement votre adresse mail à sg@spv-vd.ch si vous ne recevez pas notre newsletter) ;
- le taux de remboursement (de 25 à 100% de la retenue nette) est calculé sur la base de la situation personnelle de chaque demandeur (calculateur ci-dessous), il est possible de demander, si votre situation est particulière, un remboursement à un taux supérieur.
6. Service minimum
Le service minimum doit respecter le principe de proportionnalité et le droit effectif de faire grève. Veillez à avertir la SPV de toute tentative de la hiérarchie de limiter le droit de grève. Il n’appartient pas aux grévistes d’organiser le service minimum. C’est le travail de la hiérarchie. Dans les écoles, il faut veiller à annoncer le plus tôt possible le nombre prévisible de grévistes (uniquement le nombre, pas les identités !) pour pousser les directions à la fermeture. En cas de fermeture, le service d’accueil ne doit mobiliser que des non-grévistes.
7. Information
Merci de vous référer préalablement au site de la SPV pour toute information sur la mobilisation. Ce dernier sera mis à jour régulièrement. Un formulaire est à disposition pour annoncer les lieux de mobilisation.