18 mai 2003: votation fédérales: Initiative en faveur des places d'apprentissage (LIPA)


Le 18 mai prochain, une votation fédérale propose un soutien étatique aux places d'apprentissage.

La fédération patronale vaudoise sort du bois de façon telle qu'elle oblige le comité cantonal à se positionner!


Le vrai visage des patrons ?



?Diverses raisons poussent les employeurs à engager moins d?apprentis. Certaines sont mauvaises: désintérêt, individualisme, refus de financer une formation non immédiatement rentable.(?) D?autres raisons de refuser des apprentis sont plus compréhensibles: beaucoup de jeunes qui sortent de l?école publique ont un niveau scolaire préoccupant et un comportement social déficient. Ici, les patrons dénoncent le problème mais ne peuvent guère faire plus?. (Service d?information de la fédération patronale vaudoise - 1er avril 2003 - no 2427)



Depuis toujours, la SPV est préoccupée par la transition école-métier, considérant que l?articulation entre les finalités de l?école et les exigences du monde professionnel doivent être pesées et discutées dans l?harmonie et le partage de nos préoccupations réciproques.


Par cette attaque outrancière contre l?école publique, par l?affirmation du refus de sa responsabilité sociale, la fédération patronale vaudoise montrerait-elle son vrai visage? Nous le craignons et sommes peinés pour les nombreux patrons qui travaillent activement avec les partenaires scolaires et s?engagent dans une collaboration réfléchie et responsable!



Dans les circonstances et au vu de ce qui précède, le comité cantonal de la SPV appelle ses membres à soutenir la LIPA, en glissant dans l?urne, le 18 mai prochain, un OUI franc et massif.



L?initiative demande que le droit à une formation professionnelle appropriée soit garanti par la Constitution, le cas échéant en offrant des formations entièrement en école. Le financement de cette formation serait alimenté par tous les employeurs.


Près de 10 000 places d?apprentissage manquent chaque année.


Si les patrons ne prennent pas leurs responsabilités, nous ne voyons pas qui, à la place de l?Etat, peut s?engager contre cette pénurie !