2 positions claires et fortes prises par l'AD SPV du 9 février


Réunie en AD extraordinaire la SPV confirme la défense d'une
formation des enseignants du primaire qui ait du souffle et défend la
retraite à 57 ans.


Moins que pour soigner un canari… !

La Société pédagogique vaudoise (SPV) refuse le cursus de formation proposé par la HEP-VD 2 pour les enseignants du préscolaire et du primaire.

La SPV défend par ailleurs la retraite à 57 ans.



Réunie en Assemblée des Délégués extraordinaire le 9 février 2005 à Lausanne, la Société pédagogique vaudoise (SPV) s’est prononcée sur deux objets brûlants de l’actualité de la profession enseignante et du statut des enseignantEs vaudoisEs.


Les 140 délégués et membres présents ont évalué les cursus de formation initiale des enseignants proposés par la Conférence suisse de l’instruction publique (CDIP), repris récemment par le comité de direction de la HEP-VD.

Après un débat nourri, les délégués, s’appuyant notamment sur la position du Syndicat romand des enseignants (SER), ont clairement refusé le modèle proposé par la CDIP et la HEP-VD et accepté à la presque unanimité la position présentée par le Comité cantonal et la Conférence des présidents de la SPV.

La SPV refuse que la formation des enseignants soit directement proportionnelle à la taille des élèves dont ils ont la charge. « Il est inacceptable que l’on demande moins de formation pour instruire et éduquer un élève que ce qui est demandé pour soigner un canari ! » a relevé Jacques Daniélou, président de la SPV.

La SPV, - à l’instar de ses collègues de la Société pédagogique genevoise qui ont adopté récemment une résolution dans ce sens -, revendique que le niveau et le volume de formation de l’ensemble des enseignants de l’école obligatoire (degrés-2 à +9) soit identique, de niveau universitaire et développée en 5 ans d’études conduisant au niveau master défini par la Déclaration de Bologne. (résolution Pour une formation des enseignants du primaire qui ait du souffle, en annexe).


D’autre part, dans le cadre des travaux actuellement menés dans le sens de modifications structurelles de la Caisse de pensions de l’Etat de Vaud, les délégués ont, à l’unanimité, refusé de voir disparaître la possibilité de partir à la retraite à 57 ans pour les enseignants vaudois qui enseignent 28 périodes par semaine, enseignants issus des anciennes écoles normales et généralistes et semi-généralistes de la HEP.

Rappelant que les maîtres porteurs d’une licence enseignent trois périodes de moins par semaine que leurs collègues brevetés et de plus sont au bénéfice d’une meilleure classification salariale, la SPV refuse que disparaisse le seul « avantage » des maîtres non issus d’une formation universitaire La SPV estime que cette question ne pourrait être traitée que dans le cadre d’une négociation générale relative au statut de l’ensemble des enseignants vaudois.

Un sondage mené à la fin de l’Assemblée montre que nos collègues sont prêts à une forte et déterminée mobilisation sur ce thème (résolution Un statut équitable pour les enseignants de l’école obligatoire, en annexe)


Contact : Jacques Daniélou, pdt SPV 079 467 78 06

Modifications Structurelles de la Caisse de Pension de l'Etat de Vaud
Position de la SPV sur le cursus de formation des enseignants de l'école obligatoire