Le 2 juin, NON à la suppression de la nomination!


L'Assemblée des Délégué-es de la SPV appelle, à l'unanimité, à refuser la suppression de la nomination


Après avoir mené une pesée d'intérêts, et consciente des enjeux liés au futur des nouvelles lois sur le Personnel de l'Etat et la Caisse de pensions, l'Assemblée des Délégué-es du 24 mai, à l'unanimité, recommande le NON à l'abrogation de l'article 63 de l'actuelle Constitution vaudoise.

Les négociations sectorielles, liées à la nouvelle Loi sur le Personnel n'ont pas abouti dans le secteur de l'enseignement.

Les incertitudes, notamment sur le nombre de collègues passant, à l'entrée en vigueur de la LPers, sous le nouveau régime de désignation sous un contrat de droit public de durée indéterminée, ainsi que l'espace géographique de cette désignation ont conduit l'assemblée à estimer que soutenir la suppression de la nomination serait donner un blanc-seing au Conseil d'Etat.

Alors que bon nombre de Vaudois ont, vraisemblablement, déjà voté par correspondance, la SPV, par un NON de combat, exprime son mécontentement sur la façon dont sont traités les enseignants dans les négociations sectorielles et invite le Conseil d'Etat à saisir ce dossier avec le dynamisme et le sérieux qui prévalent.

C'est, paradoxalement, parce qu'elle considère que la Lpers offre des perspectives nouvelles et améliorées des conditions d'engagement de nos collègues que la SPV appelle à dire NON le 2 juin prochain.


La SPV affirme qu'il est inadmissible que le Conseil d'Etat ne s'engage à offrir le bénéfice de la désignation qu'à 80% des enseignants de ce canton et laisse près de 2000 collègues dans l'incertitude.