A paraître dans l'Educ de Septembre: Le vrai visage de l'ASPICS


>Nous l'écrivions l'an dernier, l'ASPICS pose parfois de bonnes questions, en particulier quand elle interroge sur les vrais bénéficiaires des réformes; toutefois la publication de juin dernier du bulletin de cette association laisse pantois.


Que ce soit sur la relation Ecole-Famille où l'école vaudoise est présentée comme menacée par la «Bigbrothérisation» ou sur le nouveau plan d'études vaudois qualifié d'»énorme coquille vide» (qu'ont donc fait les cent collègues qui ont planché pendant deux ans sur ce document?), le ton n'est plus à la saine polémique, mais bien à l'outrance et l'excès. On voudrait nuire, et seulement nuire, que l'on ne s'y prendrait pas autrement.

En ne publiant que des témoignages négatifs (travaux rendus tardivement, absence de planification, leçons de géographie présentées comme des salons où l'on cause, manque d'exigence des enseignants, …), l'ASPICS se déconsidère. C'est son choix. Mais elle déconsidère aussi les milliers d'enseignants qui, quotidiennement, assument leur mandat au plus près de leur conscience. Et cela, c'est inadmissible.

Le sommet est atteint par l'illustration d'un article de Jacques Rey, qui retrace les travaux (!) du «groupe de réflexion sur la pédagogie» et qui représente un collègue s'exprimant en ces termes: Non seulement je ne sais rien…mais je n'ai pas le droit de vous le transmettre… Toutes et tous se seront reconnus!

En janvier 2001, Mme Thévenaz, haute figure de l'ASPICS, m'accusait, en ces colonnes, de diffamation et de mise en cause de l'honnêteté des membres de son association. Et bien, c'est pire …quand l'ASPICS dévoile son vrai visage: celui de l'aigreur et de la méchanceté.

Le débat scolaire n'a que faire de cette goguenardise de Café du commerce!