Négociations sectorielles DFJ: Un compromis acceptable dans un contexte difficile


Conformément à l'accord signé entre la FSF et le Conseil d'Etat, la Société Pédagogique Vaudoise est entrée dans le cadre de ces négociations en prenant acte du principe selon lequel la semaine de vacances supplémentaire pour les fonctionnaires de 20 à 49 ans et la diminution linéaire d'une heure hebdomadaire du temps de travail ne pouvaient être appliquées telles quelles au secteur de l'enseignement.


Ceux-ci représentant un tiers des fonctionnaires de l'Etat, un compromis a été trouvé, qui attribuerait aux enseignants un tiers des gains de l'Etat sur les modifications de contribution à la caisse de pensions et l'allongement de la progression salariale, à savoir 12 millions par année.

C'est sur cette base que la SPV a construit ses propositions.

Dès lors, pour notre association, les compensations se devaient, notamment, d'être lisibles, applicables rapidement et de façon la plus simple possible et posséder un caractère universel.

Après avoir exploré plusieurs pistes, dont la restructuration de la période d'enseignement ou la diminution d'une période ou d'une fraction de période d'enseignement/semaine (qui faisait exploser le cadre financier retenu ou qui obligeait à une fragmentation irréaliste), et après que le Conseil d'Etat eut formulé des propositions très insuffisantes, les associations réunies(!), par la voix de la SPV, ont présenté le paquet de mesures suivant: a) trois jours de vacances supplémentaires à Pâques, b) 8 périodes de décharge en début et fin de carrière et c) la création d'un fonds pour l'octroit de congés « sabbatiques » de 6 mois à prendre après un certain nombre d'années au service de l'enseignement.


A ce stade, force est de constater qu'avec les compensations et aménagements suivants:
dont nous mesurons les enjeux politiques et en terme de réorganisation familiale et scolaire (il faudra bien que le «programme» soit parcouru, c'est un gain de productivité indiscutable!)
  • 6 périodes de décharge modulables, à prendre de préférence en fin de carrière
  • la dotation d'un fonds pour congé sabbatique de 3 millions/année

  • nous ne sommes pas loin de la cible!


    Dès lors, le comité de la SPV, sous réserve d'une consultation des délégués des associations et de leurs comités, estime que ce paquet de mesures est acceptable.

    Nous restons néanmoins conscients que nos collègues ne bénéficieront pas, et de loin, d'améliorations identiques à celles des autres agents de la fonction publique. C'est pourquoi nous resterons particulièrement attentifs à la mise en place des ces mesures en insistant sur le fait que, pour les décharges d'âge en tout cas, elles entrent en vigueur dès la rentrée 2001.

    D'autre part, nous nous engageons à ce que le congé « sabbatique » puisse trouver sa réalisation dans un cadre le plus large et harmonieux possible, dès l'instant où seul un petit tiers des collègues pourront véritablement en profiter!


    Le Comité