SPV, ENL ou SENEPS : un combat pour les mêmes valeurs


Comme vous le savez par la presse quotidienne, alors que j'étais en pleine préparation de mon cours à l'Ecole normale de Lausanne, Mme Jeanprêtre et ses consultants m'ont proposé à mi-juillet une toute autre mission:


Responsable de l'Unité de coordination de la mise en oeuvre d'EVM. Imaginez le trouble et le doute dans mon pauvre cerveau!

Cependant, entre l'intérêt de servir l'Ecole à sa source, en tirant le meilleur de mes dix années d'expérience à la SPV pour la formation des étudiantes de l'ENL, et l'appel à participer aux efforts de matérialisation des innovations EVM - idéalement si proches de nos chères Options SPR - j'ai décidé de relever le défi.


S'agit-il bien d'un défi et non d'un traquenard ? L'avenir le dira, mais de sérieux indices montrent que de nombreux cadres et collègues sont prêt-es à consentir les efforts nécessités par EVM pour autant qu'on ne se moque pas d'eux. Ceci en leur offrant principalement des informations précises, une formation continue de qualité, des ressources pédagogiques adéquates, un cahier des charges raisonnable et la reconnaissance d'un statut correct.


La mission générale de l'Unité est de permettre d'ici trois ans au plus au SENEPS (qui aura changé de structure d'ici là) de fonctionner en ayant intégré les innovations EVM. Au vu de l'analyse - assez sévère - qui a été faite de la mise en oeuvre, il s'agit en bref de :

premièrement renforcer la crédibilité des innovations contenues dans EVM, deuxièmement prévenir l'émiettement des pratiques à tous les niveaux, et troisièmement écouter et communiquer tant avec les acteurs de l'école qu'avec le public.


Vaste programme, ce d'autant que le ciel est changeant sur le front budgétaire et que l'Ecole et ses acteurs pourraient à nouveau souffrir des politiques d'austérité. Mais pas impossible avec une équipe solide, de bons relais dans le corps enseignant et à la SPV. Car au fond, pour moi, à la SPV, à l'ENL ou au SENEPS : je poursuis un combat

pour les mêmes valeurs.



Philippe Martinet